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Le TOEFL : Mon expérience personnelle

  • Photo du rédacteur: Camille
    Camille
  • 16 déc. 2020
  • 6 min de lecture

Si vous envisagez de partir étudier aux Etats-Unis, en Australie, au Canada ou encore dans certaines Universités en Europe le passage du TOEFL iBT (Test of English as a Foreign Language) ou de l’IELTS est une étape obligatoire pour y arriver. Ces tests ont pour but notamment de prouver que vous avez le niveau nécessaire en anglais afin de suivre les cours dans les universités étrangères.


Pour ma part j’ai choisi de passer le TOEFL iBT Test qui dure environ 4h et est composé de 4 épreuves:

  • Compréhension écrite

  • Compréhension orale

  • Expression orale

  • Expression écrite

Chacune des épreuves est notée sur 30 points, soit un total de 120 points pour l’ensemble du test.

Concernant le score total à obtenir, chaque université en demande un spécifique pour pouvoir prétendre à son inscription mais le score minimum requis est de 79/120. Par exemple la Georgia State University d’Atlanta demande un score minimum de 79 tandis que l’University of Technology de Sydney demande un score de 85 minimum. Si vous n’avez pas le score demandé il vous sera alors impossible de pouvoir postuler dans cette université.

Il est donc important de bien vous préparer afin d’avoir le meilleur score possible et prétendre à un maximum d’universités.


Mon niveau avant les révisions du TOEFL :

Je préfère vous prévenir tout de suite : mon niveau d’anglais était loin d’être excellent. Il était plutôt simple et pas très fluide. Comme beaucoup je pensais en français !

Mon niveau de compréhension quant à lui, était cependant correct mais j’avais énormément de difficultés avec la conjugaison et l’expression orale où j’avais des hésitations et des balbutiements dès que je devais m’exprimer. Les révisions allaient donc être longues !


L’inscription au test

Je me suis inscrite au test fin octobre sur le site de ETS, la société qui gère le TOEFL. Ma date de passage était le 17 décembre.


Cette date avait plusieurs avantages :

  • C’était juste avant les vacances de Noël, j’allais donc pouvoir les consacrer à réviser pour mes partiels vu que les révisions du TOEFL s’arrêtaient et que j’avais du retard sur le reste de mes cours.

  • Les résultats étaient demandés pour début février, cette session était donc assez tôt pour pouvoir repasser le test une seconde fois si mon score n’était pas concluant et ainsi avoir le temps de réviser à nouveau après les partiels de janvier.

  • Je ne souhaitais pas passer le test plus tôt, comme certains en novembre, en effet je voulais avoir un maximum de temps pour réviser.

Attention, il est important de s’inscrire assez tôt (environ 2 mois à l’avance) afin de trouver une date qui convienne et ne pas être obligé de passer le test à l’autre bout de la France. En effet les places se remplissent très vite dans certaines villes.

Par ailleurs le passage du TOEFL coûte environ l’équivalent de 245 euros, c’est un coût non négligeable donc mieux vaut ne pas le rater.


Le déroulement de mes révisions


Première étape: se familiariser avec les différentes épreuves


J’ai commencé mes révisions fin septembre en achetant ce livre qui offrait une préparation au test en 6 semaines et proposait de découvrir progressivement le contenu de chacune des épreuves ainsi que des astuces pour être plus performant, des exemples pour s’entraîner et des corrections très bien expliquées pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Par ailleurs, chaque chapitre proposait une liste de vocabulaire sur un thème précis (la science, l’université, la nature, la culture) à connaître car ce vocabulaire est plutôt technique et tombe régulièrement dans les sujets.


Deuxième étape : La Progression


À ce moment là j’avais identifié mes facilités mais aussi les points que je devais améliorer. J’essayais de travailler environ 1h par jour même si parfois c’était difficile entre les contrôles et mes autres obligations.


J’avais acheté ce livre qui proposait énormément d’exercices avec corrections et 3 tests blancs corrigés eux aussi à faire sur ordinateur dans les mêmes conditions que le test. L’avantage de ce livre est qu’il a été rédigé par ETS (« The People who make the test » as they say), les corrections montrent donc bien ce qu’ils attendent des candidats le jour du test.


Troisième étape : Trois semaines avant le test


C’est à ce moment que le stress monte et que l’on se dit que l’on ne sera jamais prêt. Durant cette période j’ai fait le plus de tests blancs possible, afin d’être la plus performante possible (plus on pratique, plus on est efficace) et de réduire mes difficultés.

J’ai également continué à travailler mon vocabulaire spécifique et technique ainsi que ma grammaire et ma conjugaison.


J’ai donc énormément travaillé avec différents ouvrages spécialisés. Néanmoins même si cela représente un coût c’était un choix et il est bien évidemment possible d’avoir un très bon score sans acheter un seul livre ou en empruntant des livres spécialisés à la bibliothèque de l’Université.



Les difficultés que j’ai rencontrées


La première difficulté à gérer était bien évidemment la gestion du temps pendant le test. En effet chaque épreuve doit se faire dans un temps limité et cela peut être très intense. Pour réussir, pas de secret, il faut s’entraîner. S’entraîner à lire un texte scientifique vite, s’entraîner à prendre des notes rapidement et s’entraîner à trouver des idées rapidement pour l’expression écrite. Faire des exercices et des tests blancs est donc la meilleure manière de progresser et d’être efficace.


La seconde difficulté que j’ai rencontrée était l’épreuve d’expression orale : jusqu’à 3 semaines avant le test je n’arrivais pas à fournir un réponse correcte. Il faut savoir que l’expression orale est composée de 6 questions avec un temps de réflexion d’environ 15 secondes (cela peut être un peu plus selon les questions) et une réponse orale à la question allant de 45 secondes à 1 minute selon les questions. Or j’avais énormément de difficultés à structurer mes propos durant le temps de réflexion que je trouvais très court, trop court pour moi.


Cette épreuve m’angoissait énormément mais je ne pouvais pas la rater. J’ai donc décidé de prendre l’épreuve à l’envers et de la préparer le plus possible. Au lieu d’être prise au dépourvu à chaque question, j’allais préparer des structures de réponses toutes prêtes à apprendre par cœur. Le jour du test il me suffirait de compléter avec le fond de la question posée. En effet, les questions du TOEFL ne change jamais de forme, seul le fond change à chaque fois ce qui permettait d’utiliser cette technique. Le fait d’avoir désormais une structure impeccable et déjà prête m’aidait à gagner du temps, de la confiance en moi et de pouvoir formuler à l’oral des phrases fluides dans un bon anglais.


Le jour du test


Rendez-vous à 7h30 au centre de test et pas question d’être en retard. Une fois là-bas on commence par remplir une petite fiche en disant que l’on ne divulguera pas le sujet du TOEFL. On est environ une vingtaine à passer le test. Ensuite contrôle des cartes d’identité, prises de photos et on est placé devant un ordinateur portable (ATTENTION LE CLAVIER EST EN QWERTY !!!!!!) avec un crayon, une gomme, un casque et 2 brouillons, séparé de l’ordinateur du voisin par un carton.


Une fois installé on teste le micro et le casque puis on doit commencer directement le test. Les bruits autour, des voisins qui s’installent, peuvent donc être perturbants pendant la compréhension écrite.

Pendant la compréhension écrite je retrouve énormément de vocabulaire que j’avais travaillé durant mes divers exercices et tests blancs mais le stress ne m’a pas encore quitté. Les thèmes des textes abordés étaient concentrés autour de la biologie et de la géologie pour cette épreuve.


À la fin de la seconde épreuve, la compréhension orale, une pause de 10 minutes est accordée avant que le test ne reprenne pour l’expression orale. Je passe donc rapidement aux toilettes avant de revenir à ma place et me remémorer les structures que j’avais apprises par cœur pour cette épreuve.


Je suis sortie à 12h15, soulagée d’avoir fini et en attente des résultats.


Trois semaines plus tard les résultats tombent et je saute sur place : J’ai eu un score total de 95/120 ce qui était largement au dessus de mes espérances, avec : 24/30 en compréhension écrite; 25/30 en compréhension orale; 22/30 en expression orale et 24/30 en expression écrite. Ce score me permet donc de postuler à l’Université de San Diego mais à d’autres également.


Quelques liens utiles :

  • Si vous ne souhaitez pas acheter de livre mais tout de même avoir un petit entraînement et quelques conseils (gratuit 24h) : Le site de Global Exam

  • Pour réviser votre vocabulaire sans demander à vos amis de vous interroger toutes les 5 minutes. Ce site permet de créer des listes de vocabulaire et de réviser de façon « ludique » en identifiant les difficultés : Quizlet

  • Les connecteurs

  • Les mots de liaison


Pour résumer, les derniers conseils :

  • Apprendre à gérer son temps en s’entraînant au maximum pour avoir le moins de surprises possible

  • Ne pas négliger le vocabulaire qui peut être complexe et très varié !

  • Travailler l’écoute et une prise de note efficace en simultané

  • Faire au moins 1 ou 2 tests blancs en conditions réelles avant le jour J

  • Apprendre un maximum de mots de liaison et de connecteurs et les placer le plus possible à l’oral comme à l’écrit (sans en abuser of course)

  • Ne pas négliger la préparation : certaines personnes peuvent réussir le test facilement mais d’autres n’arrivent pas à avoir plus de 65/120 même après 2 essais..




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